Les enjeux naturalistes

 

Le diagnostic écologique a mis en évidence :

  • la nécessaire complémentarité entre les zones de grandes cultures, les milieux interstitiels de l’espace agricole non cultivable et les complexes de milieux de coteaux, de marais et de fonds de vallées, pour la conservation des espèces. Ces habitats servent également de zones de nourrissage. En effet, la plupart des poussins des espèces de l’avifaune de plaine ont une nourriture à base d’insectes. Cette ressource essentielle fait souvent défaut ou est extrêmement limitée dans les milieux de cultures intensives,
     
  • l’importance de respecter, voire de remettre en valeur, les marais de fond de vallée (Haute Cisse, Cisse Landaise, Sixtre, Houzée…) qui constituent la mémoire biologique du lieu en assurant la fidélisation de la plupart des espèces qui sont encore présentes (nicheuses ou de passage). Ces espèces fréquentaient soit les marais d’origine jadis plus étendus, soit les prairies qui les bordaient, soit les coteaux pâturés avant que les remembrements, drainages, travaux connexes ne limitent ces milieux naturels d’origine au strict non cultivable,
     
  • le rôle de l’eau, à travers la qualité des eaux libres, l’importance des fossés et mares et le respect des berges et abords des cours d’eau,
     
  • l’intérêt de maintenir, voire de créer, des zones où les interventions de l’homme sont absentes ou très limitées pour le refuge et la nourriture de la faune en général, mais aussi pour la reproduction de certaines espèces rares comme le Busard cendré.