Le Busard Cendré

LE BUSARD CENDRE

Circus circus pygargus    Linné, 1758

En Petite Beauce

Code Natura 2000 : A084

Présent dans la ZPS du début avril à la mi-septembre

Statut de conservation

               

Non chassable

Annexe I de la Directive CEE Oiseaux

Annexe II de la convention de Washington

Annexe II de la Convention de Berne

Annexe II de la convention de Bonn

Annexe C1 du règlement CEE CITES.

Article L 411-1 et article 1 de l’arrêté modifié du 17/04/1981

Description

Rapace de taille moyenne de la plaine, (longueur : un peu inférieure à 50 cm, envergure : 105 à 115 cm, poids : 235 à 445 g) sa silhouette, fine, élancée, gracile offre un vol léger, élégant bien plus gracieux que le Saint Martin. Il rappelle celui d’une sterne. Comme lui, un dimorphisme prononcé existe entre les deux sexes. Le mâle est gris brunâtre à gris cendré voire bleuté, avec la pointe des ailes noires. Le dessous des ailes et le ventre sont clairs avec quelques tâches fauves sur les flancs. Une barre noire typique, dite barre alaire, demande de l’attention pour être repérée. Seulement visible en vol sur le milieu des ailes, elle est le caractère principal qui le distingue du busard Saint Martin. La femelle est brune avec un croupion blanc sale, plus petit que chez la Saint Martin dont elle diffère peu. Les jeunes ont le dessous d’un roux flamboyant presque uniforme. Comme tous les busard, il niche au sol. Une forme mélanique, brun noir uniforme existe chez les deux sexes et est assez souvent observée dans la ZPS.

Le busard cendré est un grand migrateur stricte et solitaire. Il gagne l’Afrique par les voies classiques du détroit de Gibraltar et du Cap Bon en Tunisie, mais aussi par le centre de la Méditerranée (Italie, Malte). Les quartiers vitaux d’hivernage sont assez réduits et s’étendent sur les steppes et savanes, au sud du Sahara : Sahel, Mali, Niger, Sénégal, Sud de la Mauritanie et seraient très liés aux points d’eau et à l’agriculture africaine (Colloque busards 2008 à Vitré Deux Sèvres). Des dortoirs de 1500 individus ont pu y être observés. Deux espèces d’orthoptères seraient la base de leur nourriture dans ces quartiers d’hiver.